Marcus Manilius
Marcus Manilius est un poète latin et astrologue certainement né en Afrique du Nord qui, dans les premières années de l'ère chrétienne écrivit un poème didactique en cinq livres sur l'astronomie ancienne et l'astrologie, les Astronomiques.
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Marcus Manilius est un poète latin et astrologue certainement né en Afrique du Nord[1] qui, dans les premières années de l'ère chrétienne (les dernières années du règne de l'empereur Auguste) écrivit un poème didactique en cinq livres sur l'astronomie ancienne et l'astrologie, les Astronomiques.
- Le livre I du poème décrit le ciel : étoiles, constellations, planètes. La fin du poème fait allusion au désastre de la forêt de Teutoburg[2]
- Le livre II est consacré au zodiaque ainsi qu'à son mouvement apparent.
- Le livre III indique comment tirer l'horoscope de l'observation des cieux, et indique l'influence des astres sur les âges de l'homme.
- Le livre IV comporte une description de la Terre et passe en revue les peuples selon leur influence astrale dominante, avec les conséquences induites sur leur caractère propre.
- Le livre V explique comment les planètes ont plus ou moins d'influence selon leur position dans le ciel et la phase de leur mouvement apparent.
Les particularités du latin de Manilius incitèrent le philologue anglais Richard Bentley à supposer que Manilius était venant du Proche-Orient. Il n'y a cependant à ce jour pas d'adhésion générale à cette hypothèse.
Le concept astrologique de «maisons» (que Manilius nomme templa), utilisé des siècles durant pour tirer des horoscopes à partir de la configuration des planètes dans le zodiaque, apparaît pour la première fois dans les Astronomica. Le plus ancien horoscope connu fondé sur ce dispositif est d'ailleurs à peine plus ancien : il date de 20 av. Chr. Claude Ptolémée (vers 130-170), père de l'astrologie classique, ne mentionne nulle part les maisons astrologiques dans son Tetrabiblos.
Deux manuscrits des Astronomica des Xe siècle et XIe siècle ont été conservés jusqu'à actuellement grâce au soin des couvents (l'un à Gembloux dans le Brabant) ; ils sont conservés actuellement, l'un à Bruxelles, l'autre à la Bibliothèque de Leipzig. L'ouvrage, inconnu des savants, fut redécouvert près de Constance en 1416-17 par Le Pogge, grâce aux loisirs que lui laissaient les intermèdes du concile de Constance. L'editio princeps des Astronomica a été préparée en 1473 à Nuremberg par l'astronome Regiomontanus à partir de ce manuscrit particulièrement endommagé. Ce texte fit ensuite l'objet d'émendations de Joseph Juste Scaliger, dont l'édition parut en premier lieu en 1579 à Paris avant d'être réimprimée en 1600 à Leyde. L'édition de Richard Bentley date de 1739. Mais l'édition de référence est sans doute celle d'Alfred Edward Housmans en cinq volumes (1903-1930). L'édition de G. P. Goold, préparée pour la Lœb Classical Library (Harvard, 1977) ne produit pas une impression identique.
Les Astronomica reviennent souvent dans les nouvelles de l'écrivain américain de littérature fantastique H. P. Lovecraft et leur titre a probablement inspiré à cet auteur l'ouvrage de sorcellerie imaginaire qu'il mentionne de façon récurrente (à savoir le Necronomicon).
Références
- Montaigne dans les Essais, cite le poème de Manilius de nombreuses fois.
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