Augure
Dans la religion romaine, un augure est un présage à venir de bonne ou de moins bonne nouvelle dans le futur, c'est-à-dire un message envoyé par les dieux qui doit être élucidé pour déterminer une conduite à tenir pour être en accord avec la volonté des dieux.
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Définitions :
- Présage par lequel on juge de l'avenir. Chez les romains, il se disait essentiellement des signes qu'on tirait de l'observation du vol et du ... (source : fr.wiktionary)
- observation des signes de la nature, comme le vol des oiseaux ou les traces des animaux pour prévoir le futur. (source : danslapeaudunpapou.survivalfrance)
Dans la religion romaine, un augure est un présage à venir de bonne ou de moins bonne nouvelle dans le futur, c'est-à-dire un message envoyé par les dieux qui doit être élucidé pour déterminer une conduite à tenir pour être en accord avec la volonté des dieux.
Le mythe de Romulus et Remus explique l'importance des Augures, Remus ayant vu 6 vautours dans le ciel et Romulus 12, ce sera par conséquent Romulus qui créera la ville de Rome.
Le collège des Augures est un collège de prêtres spécialisés dans l'interprétation des signes envoyés par Jupiter, dieu maître des «signes», c'est-à-dire de l'ensemble des manifestations visibles qui autorisent l'homme de percevoir les approbations, les mises en garde ou les refus de la volonté céleste. Les oiseaux (vautours, selon Tite Live) que Romulus et Rémus cherchent et comptent dans le ciel pour savoir lequel des deux sera roi de la nouvelle cité en sont un exemple. L'observation du comportement des poulets sacrés est une autre méthode : s'ils picorent avec appétit le grain offert, l'augure est favorable.
Les patriciens s'étaient longtemps réservés l'Augurat, mais en l'an 300 av. J. -C. , ils furent contraints par la Lex Ogulnia du tribun Quintus Ogulnius Gallus d'admettre dans le collège des augures cinq autres augures, obligatoirement choisis parmi les plébéiens consulaires ou triomphateurs[1].
Aucune entreprise politique ou militaire ne se faisait sans qu'on eût consulté les Augures. Cependant, les augures défavorables furent abusivement utilisés comme moyen d'obstruction politique :
- En 444 avant J. -C. , l'élection des premiers Tribuns militaires à pouvoir consulaire, concession faite aux plébéiens, est cassé après trois mois de mandat pour vice de la procédure de prise des augures préalables à la tenue des élections : la tente qui abritait les augures n'avait pas été montée selon les rites[2].
- En 63 avant J. -C. , le consul Marcus Calpurnius Bibulus tenta de s'opposer à l'action de Jules César en affirmant toujours que les augures étaient défavorables[3].
Notes
Voir aussi
- Haruspice
- omens
- De Divinatione
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