Tarot divinatoire

Le tarot divinatoire est un ensemble de 78 cartes pouvant être utilisé à des fins prédictives.



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Le tarot divinatoire est un ensemble de 78 cartes pouvant être utilisé à des fins prédictives.

Historique

Il s'agit d'un mythe qui remonterait au temps des Pharaons. 22 gravures auraient été transmises par le dieu Thot, messager des dieux auprès des Hommes.

Moïse qui avait été recueilli par les Egyptiens et reconnu comme le frère de Pharaon a été élevé dans l'enseignement des prêtres et aurait pris connaissance de ces tableaux. Lors de la fuite des Juifs hors d'Égypte, Moïse aurait transmis sa connaissance à son peuple par un alphabet qui est constitué de 22 lettres.
Cette connaissance porte le nom de kabbale où chaque lettre a un équivalent numérique.

Il semble néenmoins peu probable, d'un point de vue historique, que Moïse se soit inspiré de la tradition égyptienne pour concevoir l'alphabet hébreu, étant donné que exactement Moïse défie les magiciens égyptiens dont la connaissance est moins pertinente que la sienne. Déjà Joseph, en son temps, dépassait la connaissance des sages Egyptiens qui ne parvenaient pas à interpréter les rêves de Pharaons. La Connaissance de Joseph, fraichement arrivé en Egypte, surpassait d'emblée la capacité divinatoire égyptienne. De même les lettres hébraïques correspondent à un alphabet extrêmement élaboré, transmis à Moïse lors de la sortie d'Egypte, au Sinaï, tandis que les Egyptiens, à la même époque, communiquaient toujours par hiéroglyphes.

Certains chercheurs sont convaincus d'un héritage antique (égyptien, chinois, indien, judaïque, grec, romain, etc. ) qui en fin de compte se serait matérialisé, sous une forme christianisée, dans les sujets allégoriques du Tarot. D'aucuns souligneront surtout l'aspect alchimique alors que d'autres préféreront mettre en relief les apports platoniciens et pythagoriciens peut-être d'origine byzantine[1] de la seconde moitié du XVe siècle en Italie du Nord surtout florentins : Néoplatonisme médicéen.

Introduction

Pendant toute la Renaissance, les «Images des Dieux de l'antiquité» évoquèrent les mythes classiques auxquels était attribuée une grande valeur éthique et morale.

C'est à cette époque que fit son apparition le jeu des tarots : une des plus extraordinaires réalisations de l'humanisme italien. Il réunissait les plus illustres représentants du panthéon grec nourris des vertus chrétiennes, par le biais d'images allégoriques des conditions humaines et de symboles des plus importantes corps célestes.

Les Tarots étaient un grand jeu de mémoire qui renfermait les merveilles du monde visibles et invisibles et qui fournissait aux joueurs des instructions d'ordre tant physique, que moral et mystique.

En effet, la série des vertus (Force, Prudence, Justice et Tempérance) renvoie à d'importants préceptes éthiques ; la série des conditions humaines (Empereur, Impératrice, Pape, Fou et Bateleur) renvoie à la hiérarchie à laquelle l'homme est subordonné ; et la série des planètes (Étoile, Lune et Soleil) fait quant à elle allusion aux forces célestes qui commandent les hommes et au-dessus desquelles règne l'univers du divin.

Cependant l'utilisation ludique des Tarots prit rapidement l'ascendant sur la dimension didactique et morale du jeu qui dès le début du XVIe siècle n'était plus comprise.

A cette incompréhension correspondit une mutation bien précise des figures qui connurent des transformations, différentes selon les régions et les goûts populaires.

Vers la fin du XVIIIe siècle, fut redécouvert le contenu philosophique des Tarots, mais sur la base de principes complètement erronés ; les nouveaux interprètes firent voir le jour à une nouvelle utilisation du jeu : magique et divinatoire.

Dans un célèbre article publié en 1781 par l'archéologue franc-maçon, Antoine Court de Gébelin, on peut lire : «le livre de Toth existe et ses pages sont les figures des tarots». Quelques années plus tard, un autre franc-maçon, Etteilla (anagramme d'Alliette), se lança dans un grand projet de restauration des figures en affirmant connaître la structure du jeu pratiqué par les Égyptiens. Selon Etteilla, les premiers Tarots contenaient le mystère des origines de l'univers, les formules de certaines opérations magiques et le secret de l'évolution physique et spirituelle des hommes.

Dès lors, le jeu des Tarots fut indissolublement lié au monde de la magie et , en visant des objectifs bien plus ambitieux que la simple connaissance du lendemain, la grande époque des tarots occultistes prit son essor.

L'Harmonie céleste

Le jeu des Tarots est fondé sur 56 cartes numérales dites «italiennes», mais en fait d'origine arabe («coppe», «denari», «bastoni» et «spade») et de 22 cartes connues comme Triomphes introduites au début du XVe siècle en Italie. (Les Triomphes seront appelés aussi Atouts dans le Tarot à Jouer et , ultérieurement, arcanes majeurs pour les ésotéristes)

Ce jeu dérive des «Triomphi» de Pétrarque (d'où «Triomphe» de l'italien «Trionfi») qui, dans cette œuvre, décrit les principales forces qui gouvernent les hommes en assignant à chacune d'entre elles une valeur hiérarchique. En premier lieu vient l'Amour (l'Instinct) que maîtrise la Modestie (la Raison). Puis la Mort, dont vient à bout la Renommée, elle-même attaquée par le Temps, L'Eternité ou Dieu - qui triomphe sur l'ensemble des autres.

Dans les jeux des cartes des Tarots, les Triomphes étaient en premier lieu au nombre de 6 puis de 22, nombre dont la signification mystique selon la numérologie chrétienne, représente l'introduction à la sagesse et les enseignements divins gravés en l'homme.

La théologie médiévale attribue à l'univers un ordre précis, constitué d'un escalier symbolique qui va de la Terre jusqu'au Ciel : du haut de cet escalier, Dieu, la Cause Première, gouverne le monde, sans cependant intervenir directement mais en opérant ex gradibus, à savoir par le biais de toute une série ininterrompue d'intermédiaires. C'est ainsi que Sa puissance divine est transmise aux créatures inférieures, - et ce, jusqu'au mendiant le plus humble. Par contre, si nous lisons cette'symbologie'depuis l'En-Bas jusqu'à l'En-Haut, il nous est enseigné que l'homme peut graduellement s'élever dans l'ordre spirituel en gravissant les cimes du «bonum», du «verum» et du «nobile», et que la science et les vertus le rapprochent de Dieu.

D'après la première liste de Tarots connue, du début du XVIe siècle, il est évident qu'il s'agissait d'un jeu éthique.

Le Bagatto (Bateleur) représente un homme ordinaire auquel ont été donnés des guides temporels, l'Impératrice et l'Empereur, et des guides spirituels, le Pape et la Papesse (la Foi).

Les instincts humains doivent être tempérés par les Vertus : l'Amour par la Tempérance, le désir de puissance (le Char Triomphal), par la Force. La Roue de la Fortune enseigne que le succès est éphémère et que même les puissants sont conçus pour devenir poussière.

Ainsi l'Hermite, qui vient avant la Roue, représente le Temps auquel chaque être doit se soumettre alors que le Pendu avertit du danger de céder à la tentation et au péché avant l'arrivée de la Mort physique.

Même la vie après la mort est représentée selon la conception propre au Moyen Âge : l'Enfer, et partant, le Diable, sont positionnés au centre de la Terre alors que les sphères célestes sont au-dessus de la Terre.

Conformément à la vision aristotélicienne du cosmos, la sphère terrestre est entourée des «feux célestes», représentés, dans les Tarots, par la foudre qui tombe sur une tour. Les sphères planétaires sont'synthétisées'en trois planètes principales : Vénus, l'étoile prééminente, la Lune et le Soleil.

L'étoile la plus haute est l'Empyrée où siègent les Anges qui, lors du Jugement dernier, seront chargés de réveiller les Morts dans leurs tombes - lorsque la Justice divine triomphera pesant les âmes pour séparer les bons des méchants.

Au-sommet de tout cet agencement se trouve le Monde, à savoir Dieu le Père, mais aussi l'a rédigé un moine anonyme qui commenta les Tarots à la fin du XVe siècle.

Ce même auteur place le Fol après le Monde comme s'il s'agissait d'indiquer qu'il est étranger à l'ensemble des règles ainsi qu'à l'ensemble des enseignements.

Au cours du XVe siècle, le jeu de Tarot était connu comme «Ludus Triomphorum», et ce n'est qu'au début du XVIe siècle qu'a fait son apparition le terme «Tarocchi», ou Tarots.

L'origine de ce nouveau mot est toujours sujet à controverses aujourd'hui... D'aucuns pensent qu'il vient de l'Arabe signifiant «Tariqa», à savoir La Voie de la Connaissance Mystique, ayant pour source d'inspiration ‘Tara', la déesse du Savoir (la ‘Tara Verte'représente la déesse du Savoir Suprême dans le Bouddhisme Tibétain). D'autres y voient un rapport envisageable avec la technique ‘Taroccato'en usage dans les cours du Nord de l'Italie, utilisée pour décorer des manuscrits enluminés avec un poinçon, alors que certains considèrent toujours que le mot «tarocco» proviendrait du dialecte ‘tarocar'qui veut dire «faire des choses folles ou insensées» à l'occasion de paris lors de jeux de hasard. D'autres toujours y voient une anagramme du mot « rota », la roue, voulant dire par là que le tarot, comme l'univers, est un éternel recommencement, légèrement comme le cycle de la nature : naissance, croissance, déclin et mort (l'Encyclopédie du Tarot, R. Kaplan)

Les Allégories des Tarots

Les allégories qui apparaissent sur les Atouts appartiennent au répertoire iconographique propre à la quasi totalité de l'Europe du XIIIe siècle. On les trouve sur les décorations des cathédrales gothiques, sur les fresques des édifices publics et dans les manuscrits encyclopédiques et astrologiques.


Les allégories sont facilement déchiffrables par référence au contexte culturel des cours de l'Italie du Nord au vu de leur goût pour les images moralistes issues tant de la tradition religieuse que de la mythologie classique. Ces images étaient d'une part tenues pour des représentations des héros civilisateurs qui initièrent les hommes à de nombreux arts, telle Minerve - la première tisseuse, ou Apollon - le dieu médecin. D'autre part, elles étaient reconnues comme les allégories des vices et des vertus, et c'est cette interprétation qu'on trouve dans certaines cartes des Triomphes.

Des exemples particulièrement évidents incluent : la Force, représentée par Hercule terrassant le lion Némée, symboles des instincts animaux ; l'Amour représenté par Cupidon s'apprêtant à lancer ses flèches sur les Amants imprudents ; la Prudence, représentée par Saturne ; la Modestie de Diane ; l'Immodestie de Vénus ; la Vérité par Apollon qui illumine la Terre de son disque solaire.

De nombreuses figures des Tarots s'inspirent clairement de l'iconographie chrétienne. Ainsi le Monde, représenté tantôt par la Jérusalem céleste à l'intérieur d'une sphère portée par des anges ou surplombée par la Gloire céleste. La carte de la Papesse renvoie à l'image de la Foi, semblable à celle représentée par Giotto dans la Chapelle des Scrovegni à Padoue.

Parmi de nombreuses autres représentations envisageables des Vertus telles que la Tempérance, la Justice et la Force se trouve l'iconographie classique présente dans les églises gothiques et dans les miniatures des ouvrages saints.

Les traités d'astrologie de l'époque formèrent une autre source d'inspiration. La figure du Bagat ou Bateleur apparaît parmi les «Fils de la Lune» à savoir parmi les métiers positionnés sous l'influence de l'astre.

Le Misero ou Fol fait partie des «Fils de Saturne» ; l'image des Amoureux parmi les «Fils de Vénus» ; le Pape parmi les «Fils de Jupiter» et l'Empereur parmi les «Fils du Soleil». En outre, des figures d'astrologues apparaissent dans différents jeux des Triomphes comme représentations de la Lune et des Étoiles.

Enfin, sont présentes des images de la vie quotidienne. Un exemple extrêmement intéressant est la figure du Pendu qui fait référence à la peine infligée aux traîtres. Dans la Chapelle Bolognini à San Petronio (Bologne) une figure semblable est représentée sur une fresque de Giovanni da Modena car l'idolâtrie était perçue comme la plus affreuse des trahisons : le reniement du Créateur. Quoique la peine de la pendaison par un pied soit représentée dans d'autres œuvres, la fresque de San Petronio est l'unique exemple connu qui coïncide idéalement avec la Carte du Tarot.

Le Divin Hermès

Pour le monde antique, Hermès, associé au dieu égyptien Thoth, fut reconnu comme l'inventeur de l'écriture et l'auteur de nombreux traités magiques et religieux. Durant la période de l'Empire romain, ces textes hermétiques furent réinterprétés par l'École d'Alexandrie en Égypte à la lumière de la philosophie grecque, surtout Pythagore et Platon. Les Pères de l'Église vouèrent un grand respect à Hermès en vertu des ressemblances avec certains textes qui lui furent attribués et des passages des Évangiles.

En 1460 fut porté à Cosimo de Médicis, Seigneur de Florence, un manuscrit retrouvé en Macédoine et délivré par erreur à Hermès Trismégiste. Cette œuvre traduite en 1463 par le religieux et philosophe Marsile Ficin fut suivie par les traductions de textes platoniciens qui révélaient une conception fascinante du Cosmos.

Selon cette philosophie, l'Univers converge vers l'Unité divine ordonnée selon des degrés divers de perfection et représentés par les cercles concentriques des sphères planétaires et célestes alors que l'homme est constitué d'une part divine - l'âme - qui, durant son existence terrestre, peut le conduire à la contemplation du Bien suprême à travers la pratique de la vertu et par le biais de la médiation des différentes entités angéliques.

Un autre aspect important de cette philosophie était l'idée que l'Univers se reflètait dans chaque chose existante. L'Homme était envisagé comme un monde en miniature, un Microcosme semblable en tout et pour tout au Macrocosme. Les philosophes de la Renaissance, à commencer par Ficin, édifièrent de complexes dispositifs de correspondances reliant les astres du firmament et les différentes parties du corps humain.

Une des conséquences de ceci fut la revalorisation de la Magie, de l'Astrologie et de l'Alchimie – l'art hermétique essentiel. On pensait ces sciences capables de donner à l'homme les moyens de comprendre les liens secrets qui assurent la cohésion de l'univers et qui influencent le comportement humain.

Ainsi les divinités astrales antiques, Saturne, Jupiter, Mars, Vénus, Mercure, le Soleil et la Lune, ré-assumèrent leurs rôle d'esprits puissants et redoutables auxquels il était permis d'adresser prières et interrogations pour connaître la destinée humaine.

En effet, les amulettes, certains rites et la réalisation d'opérations spécifiques devaient permettre à l'homme de se défendre contre la puissance des astres, qui était même présente cachée dans les pierres et les métaux - et de capturer cette puissance pour sa propre élévation spirituelle.

Cette philosophie inspira des auteurs comme le poète Ludovico Lazzarelli (1450 - 1500) dont le «De gentilium imaginibus deorum» fut illustré avec des figures issues du pseudo Tarot dit de Mantegna, comme aussi l'auteur anonyme des Tarots Sola Busca (1490 à peu près) avec leurs références à l'alchimie.

À la même époque, plusieurs images des Tarots furent modifiées de manière à être conformes à l'iconographie hermétique. Suivant la conception platonicienne, en fait, l'origine stellaire de l'âme est représentée sur la carte (géographique) des Etoiles, et l'«Anima Mundi» qui selon Ficin représente l'influence médiatrice entre l'homme et Dieu apparaît sur la carte (géographique) du Monde.

Le Jeu des Tarots

Selon son iconographie mediévale et selon la théorie des investigateurs espagnols Daniel Rodes et Encarna Sánchez, il faudrait chercher l'origine du Tarot chez les cathares dont la philosophie correspondrait idéalement à l'idée de base du jeu de tarot. Ainsi, la présence de la Papesse confirmerait cette idée : l'importance de ce personnage féminin est une référence évidente au christianisme quoique différent de l'orthodoxie romaine. Puis avec le temps, les cartes seraient devenues un dispositif divinatoire.

Cependant, cette hypothèse semble faire fi non seulement de l'idéale orthodoxie de l'image de Fides ou de la Foi (Papesse) jouxtant celle de l'Église (Pape) mais en particulier ne tient pas compte du caractère iconoclaste des Parfaits Cathares : jamais ils n'auraient consenti à imager le Divin... Seuls des croyants neo-cathares liés aux cours des nobles de Lombardie ont pu - peut-être- inspiré le dualisme sous-jacent du Tarot.

L'iconographie médiévale du jeu a conduit un autre chercheur à situer l'origine du jeu au Moyen Âge français du milieu du XIIe siècle. Rom soutient que les noms en français des arcanes majeurs et des honneurs ont fait l'objet d'un codage simple par des moines bénédictins. Il conclut que le Tarot de Marseille de Nicolas Conver est bien le proto-tarot mythique cherché par certains. Les tarots subséquents créés par des maître-cartiers ne seraient que des dérivés du produit religieux original. Néanmoins l'hypothèse demeure contestée par les historiens du Tarot...

Dans la première décennie du XVe siècle et dans une des villes comme Milan, Bologne ou Ferrare, ce jeu de cartes aurait été repris et , à partir du XVIe siècle, se serait répandu en Europe...

Donc, dans l'état actuel des connaissances admises le plus souvent, les Tarots auraient originellement été utilisés comme jeu. Ce dernier aurait eu des règles proches de celles des échecs - et c'est à cause de ce caractère ingénieux que les Ludus Triomphorum furent expressement exclus des ordonnances à l'encontre des jeux de hasard émises au cours du XVe siècle. Parallèlement, grâce à de nombreux documents de la Renaissance, on sait que, dans les cours aristocratiques, le jeu des Tarots fut au centre de divertissements particulièrement élaborés, comme par exemple l'invention de sonnets galants ou le fait de répondre à des questions portant sur divers sujets au regard de cartes extraites du jeu. Une autre pratique courante qui dura jusqu'au XIXe siècle consistait à associer les figures du Tarot à des personnes célèbres, composant des sonnets ou simplement en devisant à leur sujet sur un ton ou laudatif ou comique ou particulièrement satirique. Le XVIIIe siècle vit une riche production de Tarots avec une imagerie fantastique, empruntée au monde animal, à l'histoire, à la mythologie, aux coutumes de différents peuples. Néanmoins, c'était un jeu de hasard, avec l'ensemble des conséquences que cela impliquait, à commencer, dès le XVIe siècle, par l'intervention répressive de l'Église. À peine un siècle après leur création, la signification chrétienne d'Escalier Mystique sur laquelle était structuré l'ordre des Tarots avait été oubliée. Néanmoins, les usages ludiques et littéraires des tarots perdirent bientôt de leur importance.

Dès la fin du XVe siècle, un moine prédicateur anonyme dénonça les tarots comme étant l'œuvre des démons, et soutint son affirmation en argumentant que, c'était dans le dessein d'amener les hommes au vice, que le créateur du jeu avait délibérément usé de figures comme le Pape, l'Empereur, les vertus chrétiennes et même Dieu.

Le bon moine rédigé d'autre part que «si le joueur pensait à la signification des'papiers [à jouer]', il s'en irait en courant. En réalité, dans les cartes, il y a une quadruple différence [note du traducteur : illustrée par les quatre emblèmes des cartes en dehors des Atouts : denier, coupe, bâton et épée]. Il y a l'argent qui est dilapidé entre les mains des joueurs. Et cela souligne le caractère éminemment précaire de l'argent du joueur, car on doit savoir qu'en jouant, on perdra son argent. Il y a également des coupes [tasses] qui illustrent que quand la ruine adviendra, le pauvre joueur ne pourra plus boire dans des verres mais devra se contenter d'une coupe [tasse]. Il y a également les bâtons : le bois est sec pour souligner l'aridité de la grâce divine présente dans le joueur. Il y a même des épées pour exprimer la brièveté de la vie du joueur car il sera tué, etc. En réalité, aucune catégorie de pécheurs n'est aussi désespérée que celle des joueurs. Lorsque un joueur perd et n'obtient pas le point escompté, que ce soit la carte ou le triomphe [NdT : certainement ici, carte = numérales ou honneurs / triomphe = Atout], il fait une croix sur l'argent misé [NdT : litt. percuote la croce del denaro = il frappe la croix dans l'argent], maudissant Dieu ou les Saints, et il jette au loin les dés avec colère se disant à lui-même qu'on me tranche la main !» etc. Le joueur se mêt particulièrement aisément en colère avec le compagnon qui le tourne en ridicule et continuellement s'offusque des offenses jusqu'à ce qu'ils se battent l'un l'autre. Le prédicateur anonyme conclut sur cette sentence canonique : «Joueur, ouvre l'œil ou tu connaîtras une mauvaise fin».

Le jugement de l'Église n'empêcha pas la diffusion des Tarots - et ce, à un tel point, qu'au début du XVIIIe siècle, ils furent importés d'Italie en France et surtout à Marseille - dont l'iconographie fut à son tour reprise par les centres de production lombards et piémontais pour rénover leurs productions.

Puis, sous la pression de jeux toujours plus modernes, les tarots disparurent graduellement pour ne plus subsister qu'en peu de lieux tels la Sicile, l'Émilie, la Lombardie, le Piémont et le Sud de la France.

Cependant, pendant ce temps, les images du Tarot furent l'objet de manipulations et d'interprétations ésotériques qui les amenèrent à être reconnues comme des «icônes magiques».

Le Livre de Thot ou l'interprétation ésotérique des tarots

La renaissance des Tarots comme instrument magique intervient à la fin du XVIIIe siècle, en pleine période des Lumières. Elle est l'œuvre d'un archéologue, célèbre à l'époque : Antoine Court de Gébelin, membre de la franc-maçonerie française.

«Si nous annoncions, actuellement, qu'existe une œuvre qui contient la doctrine la plus pure des Égyptiens qui aurait échappé aux flammes de leurs bibliothèques, qui ne serait impatient de connaître un ouvrage aussi précieux et extraordinaire ? Et bien ce livre existe et ses pages sont les figures des Tarots».

Pour justifier ses affirmations, Court de Gébelin explique que le mot Tarot vient de l'égyptien Ta-Rosch qui veut dire Science de Mercure (Hermès pour les Grecs, Thot pour les Égyptiens). Puis, aidé par un collaborateur inconnu, il indique les nombreuses propriétés magiques du Livre à peine redécouvert.

Ces théories sont reprises par un autre franc-maçon, Etteilla, pseudonyme de Jean-François Alliette : «Le Tarot est un ouvrage de l'Égypte ancienne dont les pages contiennent le secret d'une médecine universelle, de la création du monde et de la destinée de l'homme. Ses origines remontent à 2170 avant J. -C. lorsque dix-sept magiciens se réunirent en un conclave présidé par Hermès Trismégiste. Il fut ensuite incisé sur des plaques d'or positionnées autour du feu central du Temple de Memphis. Enfin, après diverses péripéties, il fut reproduit par de médiocres graveurs du Moyen Âge avec une quantité d'incorrectitudes telle que son sens en fut dénaturé».

Etteilla restitua aux Tarots ce qu'il estimait être leur forme primitive et il en remodela l'iconographie ; il le baptisa Livre de Thot. L'héritage du néoplatonisme et de l'hermétisme de la Renaissance est clairement présent dans les manipulations opérées par Etteilla. En effet, dans les huit premiers triomphes, il reproduit les phrases de la Création ; dans les quatre suivants, il souligne que les vertus amènent les âmes auprès de Dieu ; et enfin dans les dix derniers, il représente les conditionnements négatifs auxquels les êtres humains sont soumis.

Les 56 cartes numérales furent interprétées comme les sentences divinatoires pour les mortels. Grâce à ces révélations, prit un grand essor la mode de la cartomancie.

Cependant, énormément plus tard, la dimension mystique du Livre de Thot fut revalorisée par Eliphas Lévi.

Eliphas Lévi dénonça les erreurs d'Etteilla en affirmant que les 22 Triomphes correspondaient à 22 lettres de l'alphabet hébreu mosaïque. Et il en explique le rapport avec les opérations magiques, avec le symbolisme franc-maçon et en particulier avec les 22 sentiers de l'Arbre de la Qabbale, qui reflètent les structures semblables de l'homme et de l'univers.

En parcourant les 22 canaux du savoir suprême, l'âme humaine pouvait parvenir à la contemplation de la lumière divine.

Les théories de Lévi furent reprises par de nombreuses confraternités occultistes et chacune d'entre-elles réalisa de nouvelles cartes des Tarots conformes à sa propre philosophie.

Pour certaines, l'objectif des initiés était la réalisation d'un grand Temple Humanitaire visant la création du Règne du Saint-Esprit fondé sur l'ésotérisme commun à l'ensemble des cultes. Pour d'autres, les Tarots représentaient les étapes d'un parcours individuel d'élévation mystique ou d'exaltation psychique grâce à l'obtention de grands pouvoirs magiques.

Tarots et cartomancie

Il est le plus souvent admis que la période qui couvre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, fut propice aux prophètes ainsi qu'aux devins, en France et ailleurs, à cause des incertitudes politiques et de l'aggravation de la crise économique.

Bien que Merlin Cocai (pseudonyme de Teofilo Folengo), ait, en 1527, rédigé sous une forme littéraire une sorte de traité de lecture divinatoire avec les tarots comparable à celle fréquemment en usage - la pratique prophétique des cartes n'était pas courante au cours de la Renaissance.

Nous savons que le premier document attesté contenant la liste des cartes avec leurs valeurs divinatoires respectives appartient à la ville de Bologne et doit être daté des premières années du XVIIIe siècle.

Ce n'est qu'au XIXe siècle que le nombre de cartomanciennes s'accrut de façon énorme grâce aux stupéfiantes révélations de Court de Gébelin, d'Etteilla et des confraternités occultistes.

Une des plus célèbres cartomanciennes de l'époque fut Mademoiselle Lenormand, dont la fortune reposa sur une habile utilisation de son image publique. Tout au long de sa carrière, Mademoiselle Lenormand vit défiler dans son salon des personnages de la stature de Robespierre, Marat, Danton, Napoléon Bonaparte, et devint la confidente de l'impératrice Joséphine.

La «Sibylle des Salons», ainsi qu'elle était surnommée, fut imitée par d'innombrables devineresses qui s'efforcèrent de tirer profit de leur art en prétendant être les élèves et les disciples ou alors les héritières de la plus illustre sibylle. D'autre créèrent de nouvelles cartes de cartomancie basées sur les Tarots égyptiens d'Etteilla ou sur les cartes à jouer françaises.

Vers 1850, la divination par le biais des tarots et des cartes à jouer était devenue une technique divinatoire extrêmement populaire dans l'Europe entière. Ainsi qu'à cette même époque, la renaissance des philosophies ésotériques redonna vigueur aux arts magiques ainsi qu'à la cartomancie surtout.

La diffusion de cette pratique, toutes classes sociales confondues, s'accompagna d'une vaste production industrielle pour répondre aux attentes du public. Au cours du XIXe siècle furent imprimés, principalement en France, en Italie et en Allemagne, au moins une centaine de jeux qui dans la majorité des cas n'avaient qu'un rapport lointain avec les Tarots mais davantage avec les livres d'interprétation des songes ou avec la «Kabbale du Loto».

On peut affirmer que depuis lors cette mode a conservé toute sa vigueur, si on excepte les périodes de guerre.

À tort selon nous, les sociologues s'interrogent actuellement sur les raisons de ce qu'il est convenu de définir actuellement comme un retour de l'irrationnel mais qu'il convient d'envisager davantage comme une présence qui témoigne d'un besoin constant, dans l'histoire occidentale, qui plus est grandes certitudes.

Au-delà de l'aspect divinatoire, il convient d'autre part de tenir compte de la dimension artistique. La création des cartes a en effet fréquemment vu à l'œuvre de particulièrement talentueux dessinateurs et peintres dont le travail témoigne, non seulement d'un goût personnel, mais également d'une sensibilité artistique et des courants des époques dans lesquelles il s'inscrit.

Description

Il existe plusieurs types de Tarots divinatoires : Tarot de Marseille, tarots divinatoires d'origine anglo-saxonne (par exemple, les jeux Rider-Waite, Morgan-Greer, Thoth de Crowley), Tarot égyptien, Tarot des Hiéroglyphes, etc.

Conçus pour prédire l'avenir (ou, plus modestement, à aider à l'introspection), les tarots divinatoires se divisent le plus souvent en deux groupes de cartes : les arcanes majeurs et les arcanes mineurs.

Les arcanes Majeurs

Ils sont au nombre de 22. Ils sont numérotés en chiffres romains additifs, à l'image du IIII de nos cadrans d'horloge, dans les éditions les plus anciennes. Certains jeux modernes usent de chiffres arabes.

I. Le Bateleur
II. La Papesse
III. L'Impératrice
IIII. L'Empereur
V. Le Pape
VI. L'Amoureux
VII. Le Chariot
VIII. La Justice
IX. L'Hermite
X. La Roue de Fortune
XI. La Force
XII. Le Pendu
XIII. L'Arcane sans nom / «La Mort»

XIIII. Tempérance
XV. Le Diable
XVI. La Maison Dieu (ou la Tour)
XVII. L'Étoile
XVIII. La Lune
XVIIII. Le Soleil
XX. Le Jugement
XXI. Le Monde
XXII. Le Mat (ou le Fou) XXIIe ou «Zéro» selon la convention choisie. Le Mat est quelquefois classé au 21° rang, Le Monde étant alors au 22°. C'est l'ordre adopté par l'auteur anonyme (Valentin Tomberg) de l'ouvrage Méditations sur les arcanes majeurs du Tarot.

Les arcanes Mineurs

Ce sont les cartes «habituelles», réparties en quatre couleurs ou séries : le denier (ou l'écu), le bâton, l'épée, la coupe. Chaque couleur ou série compte 14 cartes : l'As, les neuf nombres, le Valet, le Cavalier (ou le Chevalier), la Reine et le Roi.

Dans certains jeux de tarots les arcanes mineurs sont moins nombreux. Le Tarot d'Isis par exemple, en compte 14.

Les pratiques divinatoires

Il existe plusieurs façons de procéder à un tirage. L'une des méthodes les plus simples, utilisée pour avoir des éclaircissements sur une question est le tirage en ligne. Cette méthode ne met en jeu que les arcanes majeurs.

On débute par mélanger les cartes. On coupe de la main gauche et on tire une carte au hasard en posant mentalement la question «le moment est-il propice pour procéder à un tirage». Suivant la lame tirée on choisit ou non de procéder au tirage.

Si on choisit de procéder au tirage, on prend le paquet dans la main droite, on se place dans un état de réceptivité mentale jusqu'à ce qu'un nombre entre 1 et 22 vienne à l'esprit. On compte ensuite les cartes jusqu'à arriver à la nième choisie et on la place à gauche, sans la retourner. On pose ainsi 3 cartes, représentant chacune le passé et les motivations du problème présent du consultant, le présent et le problème auquel fait face la consultant et l'avenir ou la façon dont le problème se confrontera au consultant. On peut autant choisir un tirage en ligne à cinq cartes qui est énormément semblable ; la carte 1 représente le passé, la carte 2 les motivations profondes cachées au consultant et qui sont fréquemment à l'origine du problème, la carte 3 est le présent, la carte 4 l'atmosphère qui entoure le consultant et la carte 5 la conclusion.

On peut aussi procéder au tirage en croix grecque. En procédant de la même manière, on choisit une autre carte qu'on place à droite, puis une autre qu'on place en haut, et une dernière qu'on place en bas. Si on arrive au bout du paquet, on replace simplement les cartes comptées à la fin du paquet.

On a devant soi désormais les 4 cartes positionnées en croix. On les retourne. La première carte à gauche représente la personne qui interroge le Tarot, le consultant, la carte de droite représente son environnement, la carte du haut représente la voie à suivre ou le sens vers lequel la situation évolue, la carte du bas représente la conclusion probable.

Si on en ressent le besoin on peut calculer une cinquième carte, dite synthèse. On additionne les valeur numériques des 4 cartes et on procède à une réduction théosophique en additionnant les chiffres composant le nombre obtenu. Exemple : Si les 4 cartes sont Papesse, Tempérance, Chariot et Soleil, on obtient 42.4+2=6, la synthèse est par conséquent l'Amoureux. Si jamais la synthèse est une carte qui se trouve déjà dans le tirage, on extrait la valeur numérique de cette carte et on refait la réduction théosophique. Exemple : on obtient 40, mais l'Empereur fait déjà partie du tirage. On retire par conséquent 4 à 40, ce qui donne 36.3+6=9, la synthèse du tirage est l'Ermite.

Il y a enfin une dernière méthode plus complexe qui utilise 10 cartes et qui par conséquent nécessite les arcanes mineures et majeures : les 5 premières cartes sont disposées en croix grecque avec la seconde carte posée sur la première, décalée à 90°. Les cinq autres cartes sont disposées en ligne verticale à droite de la croix du bas vers le haut.

  • La première carte, au centre de la croix, symbolise le consultant lui-même et l'état dans lequel il se trouve.
  • La seconde carte, sur le consultant, est le problème auquel le consultant est confronté
  • La troisième carte, à gauche, est le passé du consultant.
  • La quatrième carte, à droite, est la future situation du consultant.
  • La cinquième carte, au dessus, symbolise l'atmosphère de la situation.
  • La sixième carte, en dessous, représente les motivations profondes et insoupçonnées du consultant.
  • La septième carte, en bas à droite est la personne ; c'est une personne qui interfère dans la vie du consultant, cela peut être quelqu'un dont il a déjà été question dans les 6 premières cartes, quelqu'un d'inconnu ou non.
  • La huitième carte symbolise le regard des autres sur notre action et ce qu'ils vont en penser.
  • La neuvième carte représente les peurs du consultant qui l'empêchent d'arriver à son épanouissement.
  • La dixième carte est la conclusion.

Le Jeu de la Reine

Étendre, sans regarder, cinq carte sur la table. en choisir vingt quatre autres et demander au consultant de les mélanger et de couper de la main gauche. Retourner les cinq premières cartes : la première évoque le présent; la seconde le destin qui accompagne le consultant tout au long de sa vie; la troisième symbolise l'amour; la quatrième la famille; la cinquième la position sociale. Puis partant de la carte se trouvant au dessus du paquet de vingt quatre carte, lequel a été auparavant mélangé et coupé par le consultant, répartir successivement quatre cartes sur chacune des cinq cartes retournées. Les quatre cartes se trouvant sur la première des cinq indiquent ce qu'il advient du présent; celles qui se trouvent sur la seconde carte prédisent l'avenir; celles qui se trouvent sur la troisième concernent l'amour; celles qui se trouvent sur la quatrième évoquent la famille; celles qui se trouvent sur la cinquième indiquent la position sociale. Les quatre cartes restant après cette distribution se découvrent en dernier : les deux premières d'entre elles concernent l'imprévu, les deux autres la chance.

Références

  1. Alain Jacques Bougearel, Origines et histoire du Tarot - éléments de tarologie, Editions Envolée, Toulouse, 1997, (ISBN 2912305004) .
    L'arithmologie néo-pythagoricenne du Tarot.

Liens externes

Bibliographie

  • Michel Tournier, Vendredi ou les Limbes du Pacifique.
    Au début du livre, le capitaine Pieter Van Deyssel prédit son avenir à Robinson au moyen d'un tarot de Marseille.
  • Alain Jacques Bougearel, Origines et histoire du Tarot - éléments de tarologie, Editions Envolée, Toulouse, 1997, (ISBN 2912305004) .
    L'arithmologie néo-pythagoricenne du Tarot.
  • Andrea Vitali, Tarots - Art and Magic, traduit par Alain BOUGEAREL Tarot - Art et Magie - site d'Alain Bougearel
  • Illustrations : Tarots - Art and Magic, [1]
  • Piers Anthony, Constellations.
    Un roman de science-fiction en trois parties accordant une place énorme au tarot ainsi qu'à son interprétation.
  • Oswald Wirth, Le Tarot des Imagiers du moyen-âge,
    Une référence sérieuse sur le Tarot, cependant pas particulièrement adaptée si on souhaite faire de la divination (même si le sujet est abordé à la fin de l'ouvrage).
  • Darche Claude, Le Grand Livre des Tarots, Ed Solar, 1992, beau livre sur l'origine des tarots, de particulièrement belles représentations de jeux de tarot anciens
  • Darche Claude, La Maîtrise du Tarot de Marseille, Ed du Rocher, 1998, 2003
  • Jointure N° 30-31, été 1991, onze études sur le Tarot, avec plusieurs contributions d'Alain Bocher

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